Une boîte de nuit clandestine pour élus LREM, médecins et contacts privilégiés...
Vers 1 heure du matin, notre journaliste se rend à l'adresse que lui a communiquée un promoteur de boites de nuit dans le 2e arrondissement de Paris. Sur le trottoir d'une rue étroite, une dizaine de personnes attendent devant une porte, qui ressemble à celle d'un immeuble tout à fait comme les autres. Alors que certains ne parviennent pas à rentrer, d'autres sont plus confiants. Ils sont des habitués des boites de nuit clandestines. "On voit des annonces sur Instagram, après on sort beaucoup, donc on a un réseau", explique une habituée.
Ensuite arrive notre tour : la porte s'entrouvre, un videur passe la tête, il nous demande notre nom et vérifie que notre journaliste est inscrite sur la liste. Pour entrer, le prix est une bouteille d'alcool à 300 euros pour les clients non habitués, c'est hors de prix, mais "il faut que le jeu en vaille la chandelle", explique un des organisateurs...